Où va-t-on?

28 octobre 2008

Tout a commencé, puis tout va se terminer. Je l'espère.

J'allais bien. C'est ça le pire. Fière de moi, niveau alimentaire. Mais qu'importe. Juste épuisée de ne pas pouvoir dormir le matin, les journées sont si longues; si répétitives. Je travaille un maximum pour pouvoir être tranquille la moitié de la deuxième semaine de vacances. On verra, je suis tellement loin d'avoir fini...

Si il y a quelque chose que je déteste, c'est que l'on coupe une conversation. Surtout dans un temps où les choses deviennent intéressantes. Palpitantes. Informatives. De sentir que la personne, blessée, décide de tout arrêter. Après les gens se plaignent que je ne parle pas, ni de moi ni de mes sentiments. Mais voila un exemple, voila une raison de se taire. Les gens te claquent la porte à la figure, parce qu'ils se sentent en danger. Je suis méchante, je n'ai jamais réussit à mesurer l'ampleur de mes paroles; c'est vrai. Par contre, je n'ai jamais forcé quelqu'un à parler, je ne suis pas conne. On peut me dire "Stop cocotte, là tu vas trop loin." je ne me suis jamais vexée, bien au contraire. On me pose (enfin) des limites, que beaucoup évitent.
Je vous en veux. Je suis folle, je deviens un monstre dans des situations pareilles. Parce que, aucune limite n'a été posée. Alors je vais continuer à creuser, dans cette plaie à vif. Continuer à tenter de répondre à toutes mes interrogations. C'est ma vengance. C'est le prix à payer, pour m'avoir, une nouvelle fois encore, blessée. Je pardonne, mais n'oublie jamais...

Je parle peu. Quand je livre mes pensées, on ne me réplique que : "Mais non, tu te trompes." Alors je me tais. Ils ne peuvent pas comprendre la vérité, trop aveuglante pour eux.