Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Je suis née inconsolable.
Je suis née inconsolable.
Publicité
Je suis née inconsolable.
Archives
8 décembre 2008

Je suis dans un piège invisible de souffrance

photo_6590856

Je ne sais pas si je tiendrai... Quand demain n'est pas certain.

Le ciel s'assombrit de jour en jour. J'ignore vraiment comment m'en sortir. Je me répète, parce que cette question m'obsède : quand est ce que tout ça va finir? Et par quels moyens?
Je m'appuie sur des histoires qui se terminent bien, mais quand on regarde bien, au fin fond de leur vie actuelle, se cache une blessure à bas bruit. Ce n'est pas une plaie rouge vif certes, mais une douleur qui a du mal à cicatriser.
On ne s'en sort jamais réellement. Voila ma conclusion. Et je n'ai pas la force suffisante de me dire que ma vie future devrait se résumer qu'à ça. Je n'ai pas envie de vivre cette douleur, éternellement. Je veux simplement qu'il y ait une touche FIN. Chercher si il y a une fin au film, ou au contraire si ca annonce la fin de l'histoire. Je veux arrêter de souffrir, juste ça. Ce n'est pas compliqué.
Je me demande comment des gens ayant vécus des histoires pires que la mienne, comment des gens vivant avec la même douleur que moi, font-ils pour continuer de vivre? Je ne comprends pas, parce qu'on s'étouffe à force de souffrir sans raison concrète. L'air nous manque.
Si j'arrive à tenir, c'est dans "l'espoir" d'une hospitalisation. Je sais, et je crois que les psys m'ont bien compris, il n'y a que 2 solutions : l'hôpital ou le suicide. Je suis honteuse, morte de trouille aussi. J'ai demandé de l'aide, en espérant que cette fois, j'entends un écho. Enfin une main qui se tende.
Epuisée. C'est compliqué de se battre contre ses larmes, elles qui m'avaient désertée depuis un bon bout de temps. Et je m'en rends malade. Je joue la forte, alors qu'au fond je suis en train de mourir. J'ai besoin de pleurer, de lacher un gros fardeau. Mais je suis bloquée par ce stupide contrôle.
Le fait de pleurer indique un gros ras-le-bol. Un appel au secours. Une voie qui s'annonce sans issue. De l'espoir qui s'est perdu.
* Et elle versa quelques larmes *

La belle vie, ce n'est pas ici. Tournez la page.

Publicité
Publicité
Commentaires
S
Tu sais, il est certain que les blessures qu'on a, on les a. Je ne peux te dire le contraire, ce serait absurde. Mais je peux te dire car c'est vrai, à un moment dans la vie, elles ne nous font plus souffrir... On y repense de temps en temps, c'est naturel, mais on se dit qu'on est fort, qu'on a surmonté cela et on ne pleurt plus...<br /> <br /> C'est bien que tu te fasses hospitaliser ;)<br /> <br /> Pour te répondre, oui, j'ai maintenant mes deux blogs... Ce n'est pas par peur, à la base, c'était pensant pouvoir manger équilibré sans ano ni bouli gâce à ce blog. Mais maintenant, il est dans un autre but : mettre des recettes plus ou moins équilibrées car je sais que beaucoup de bipolaires prennent du poids avec le traitement et c'est pour les aider à manger équilibré et bon... Parce que comme toi, en théorie on sait ce qu'est un repas équilibré et j'en fais un tous les midi, l'ennui c'est à côté... <br /> C'est important pour moi de me sentir utile, de penser aux autres... C'est aussi une bonne motivation pour se lever le matin, pour faire au moins un repas équilibré...<br /> <br /> Je ne savais pas que tu aimais tant cuisiner... C'est bien ! J'ai remarqué que beaucoup d'ano bouli aiment cuisiner... <br /> <br /> Oui, en fait, ma mère achète les magasines de cuisine et je les lis ^^ et toi?<br /> <br /> Bisous
M
Salut Pauline,<br /> C'est bien que tu aies demandé de l'aide, et si tu arrives à pleurer, ce sera, à mon avis, comme un soulagement émotionnel, un lâcher prise qui te fera du bien. J'aimerais tant que tu te sentes apaisée, au moins un peu, tranquille, en arrêtant de penser... <br /> Tu parles de douleurs qui ont du mal à cicatriser... Dans un sens, tu as raison, mais peu importe. La vie n'est pas toute noire ou toute rose, la palette de couleurs et de nuances est indéfinie. Aujourd'hui encore, je peux avoir des angoisses, mais aussi de grands moments de joie, c'est ce qui fait la richesse des hommes, c'est aussi ce qui construit les hommes et fait l'identité de chaque individu. <br /> Tu m'as demandé comment s'était passé mon parcours en S. Alors voilà : au lycée, j'ai été très à l'aise dans les matières littéraires et un petit peu en difficulté avec la physique et les maths. Mais bon, en travaillant un peu plus les matières scientifiques, j'ai eu mon bac S, avec mention assez bien. Et le bac S ne m'a pas empêchée de rentrer en classe préparatoire littéraire (ce qu'on appelle Hypôkhagne). <br /> N'hésite pas à me poser d'autres questions. Allez, courage ! Je sais que c'est difficile, ne baisse jamais les bras, le moment viendra, ne t'inquiète pas.<br /> Bonne et douce nuit
Publicité