Je suis dans un piège invisible de souffrance
Je ne sais pas si je tiendrai... Quand demain n'est pas certain.
Le ciel s'assombrit de jour en jour. J'ignore vraiment comment m'en sortir. Je me répète, parce que cette question m'obsède : quand est ce que tout ça va finir? Et par quels moyens?
Je m'appuie sur des histoires qui se terminent bien, mais quand on regarde bien, au fin fond de leur vie actuelle, se cache une blessure à bas bruit. Ce n'est pas une plaie rouge vif certes, mais une douleur qui a du mal à cicatriser.
On ne s'en sort jamais réellement. Voila ma conclusion. Et je n'ai pas la force suffisante de me dire que ma vie future devrait se résumer qu'à ça. Je n'ai pas envie de vivre cette douleur, éternellement. Je veux simplement qu'il y ait une touche FIN. Chercher si il y a une fin au film, ou au contraire si ca annonce la fin de l'histoire. Je veux arrêter de souffrir, juste ça. Ce n'est pas compliqué.
Je me demande comment des gens ayant vécus des histoires pires que la mienne, comment des gens vivant avec la même douleur que moi, font-ils pour continuer de vivre? Je ne comprends pas, parce qu'on s'étouffe à force de souffrir sans raison concrète. L'air nous manque.
Si j'arrive à tenir, c'est dans "l'espoir" d'une hospitalisation. Je sais, et je crois que les psys m'ont bien compris, il n'y a que 2 solutions : l'hôpital ou le suicide. Je suis honteuse, morte de trouille aussi. J'ai demandé de l'aide, en espérant que cette fois, j'entends un écho. Enfin une main qui se tende.
Epuisée. C'est compliqué de se battre contre ses larmes, elles qui m'avaient désertée depuis un bon bout de temps. Et je m'en rends malade. Je joue la forte, alors qu'au fond je suis en train de mourir. J'ai besoin de pleurer, de lacher un gros fardeau. Mais je suis bloquée par ce stupide contrôle.
Le fait de pleurer indique un gros ras-le-bol. Un appel au secours. Une voie qui s'annonce sans issue. De l'espoir qui s'est perdu.
* Et elle versa quelques larmes *
La belle vie, ce n'est pas ici. Tournez la page.