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Je suis née inconsolable.

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Je suis née inconsolable.
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25 avril 2009

Je donne un peu de mes nouvelles. Elles ne sont

Je donne un peu de mes nouvelles.

Elles ne sont pas bonnes. Je vais de nouveau mal, j'ai fait 2 TS et j'ai recommencé les mutilations. Je vais sûrement retourner à l'hopital pour faire cesser mes pulsions suicidaires.
Je risque de redoubler, j'ai loupé beaucoup trop de cours, du coup le moral est encore plus bas. J'aurais 2ans de retard... Moi qui croyais ne jamais redoubler, ca fait mal. J'ai pourtant de bonnes notes, c'est ça le pire. Mais là, je ne travaille plus, je ne pense qu'à la bouffe ect.
Comme je le disais dans le message d'avant, j'ai rechuté dans la boulimie. J'en fais tous les jours, vomissements ou pas. Je suis épuisée, je me bats contre trop de démons en même temps.

Voila les nouvelles, aussi mauvaises soient-elles.

Comment allez vous de votre côté?
Courage, on ne lache pas notre combat.

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3 février 2009

J'ai rechuté dans la boulimie de plus belle.Je

J'ai rechuté dans la boulimie de plus belle.
Je suis épuisée...

Pas le temps ni la force de poster un long article. Je vais mieux, le corps ne suit pas. Les TCAs me bouffent toute ma "joie de vivre".

25 janvier 2009

Je suis rentrée de l'hopital depuis mardi. Je

Je suis rentrée de l'hopital depuis mardi. Je dois dire que ca me fait bizarre, je recommence à déprimer (un peu hein) mais je vais mieux dans l'ensemble. La reprise des cours est aussi très difficile, avec 1 mois et demi d'absence forcement c'est difficile. Je m'accroche, mais je reste très fragile. Je dors beaucoup (12h par nuit) et je reste épuisée. Je n'ai de force pour rien, même pas pour venir ici. Le temps passe doucement mais en même temps tellement vite. J'ignore comment les choses vont tourner, j'espère que ca va aller en tout cas. Je suis bien entourée maintenant.

11 janvier 2009

Je remonte la pente, tout doucement.Je suis

Je remonte la pente, tout doucement.
Je suis pressée de sortir, même si ca me fait un peu peur. Normalement je sors dans 2 ou 3 semaines.
Je reprendrai les cours à mi-temps jusqu'au vacances de février (en PAI).

Courage à tout ceux qui se battent. L'hospitalisation est une très bonne chose, croyez-moi.
La mort n'est pas une solution.

28 décembre 2008

La faim

La faim m'a repris.
Elle est accourue, sans se faire attendre. Elle a explosé devant mes yeux.
J'ai peur de la faim. J'ai tellement peur de la nourriture, cette saloprie de nourriture.
Et je mange. Je ne peux pas arrêter. Combler cette faim qui est là sans arrêt.
J'ai peur de retomber dans la boulimie (enfin je n'en suis jamais sortie, certes)... Depuis que je suis sous Seroplex, la faim augmente, augmente, AUGMENTE! J'ignore si elle s'arrêtera.
La dépression m'a coupée totalement l'appétit, je dois dire que depuis novembre, je vis sans réel appétit à rien. Maintenant, j'arrive à être un peu heureuse, tout doucement, je revis. Mais la faim aussi revit. Et je grossis.
J'en parlerai demain au médecin de l'hôpital si j'y arrive. J'ai peur de faire une crise dans ma chambre blanche, et de devoir restituer ça dans des toilettes qui ne m'appartiennent pas.

Mais à part ça, je vais bien. Je vais tellement mieux. J'ai des envies, même celle d'avoir un avenir.
Je n'ai toujours pas envie de vivre, mais je n'ai plus envie de mourir. Vivre ne sert à rien, mais mourir non plus.

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24 décembre 2008

Je suis en permission, je vais un peu mieux.

Je suis en permission, je vais un peu mieux.

N'abandonnez pas

13 décembre 2008

Changement de Direction

Je pars à l'hôpital cet après midi.
J'y vais pour aller mieux, en espérant que ce soit la bonne solution. Puisque c'est la dernière de la liste.

J'espère que les médecins arriveront à me réanimer. A faire vivre celle qui voulait mourir en arrivant ici.

A très vite.

11 décembre 2008

Le moral rechute de plus belle.Je n'en peux

Le moral rechute de plus belle.
Je n'en peux plus...

Je profite un maximum des moments où ça va à peut près. Mais ce n'est pas assez, on ne peut pas vivre avec ça.
Je suis dépassée...

10 décembre 2008

Un message d'espoir dans un monde si sombre

Je n'ai pas conscience de ce qui est en train de se passer. Ce n'est pas rien après tout, l'hôpital. Je ne réalise pas réellement je pense. J'ignore comment ce sera, j'ignore si mon cas va m'amener jusqu'à là-bas. Je ne sais plus où j'en suis.
Et j'en rigole de peur d'avoir à en pleurer. Pour retenir mes larmes et mes joues tremblantes, un sourire se dessine sur mon visage. Ce n'est pas de l'insolence, juste un moyen de protection parmi tant d'autres. Mais si je ne m'autorise pas à pleurer en thérapie, alors je ne pourrais jamais pleurer nulle part. Je fais déjà de gros efforts, quelques larmes coulent quand je suis seule, mais ce n'est pas suffisant.
Ce n'est jamais suffisant.
Je veux m'en sortir, je vacillais entre le pour et le contre, je sais ce que je veux maintenant. Je veux relever la tête, ce ne sera pas tous les jours facile, mais je m'en sortirai. J'ignore comment et avec quelle force, mais ca va aller. Je fais confiance à ces gens qui ont reçu ma vie entre leurs mains. Je crois en eux, à défaut de croire en moi. Je m'appuie sur les petits bouts de vie qui me restent, sur les quelques personnes qui ont toujours été là, sur mes parents aussi.
Je m'en prends plein la figure, chaque jour est une épreuve. Mais je n'ai jamais baissé les bras. J'ai été tenté, mais la force que je possède m'a amenée à me battre. Parfois trop, souvent pas assez. Mais la preuve, je suis toujours là.

Les jours se suivent et se ressemblent. J'attends, patiemment, que le téléphone sonne. Ma vie ne tient plus qu'au fil d'un téléphone. Ma survie surtout.
J'ai envie de renaître. De bâtir enfin un chemin solide. J'y crois...

En avoir marre et se laisser abattre sont deux choses différentes.

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9 décembre 2008

Puisque je n'en peux plus...

Le ventre se rempli. Gonfle. L'estomac se dilate, afin de pouvoir contenir toute cette nourriture.
La Pauline toujours sous contrôle s'effondre. Il reste la Pauline faible, malade, qui souffre. Et puisque rien ne la soulage, elle se fait du mal.
Ses bracelets rouges et brillants autour des bras et des cuisses ne suffisent plus. Elle se décide de manger tout ce qui se trouve sur son passage. Du chocolat, beaucoup de chocolat. Elle qui n'en raffole pas... Mais qu'importe, il faut avaler, sans mâcher, sans y prendre du plaisir. Manger, simplement. Le plus important est là. Des paquets de biscuit, des fruits, du pain, ... Elle ignore totalement ce qu'elle vient d'ingerer. C'est son démon, qui est venu la hanter.
Elle arrête une fois qu'elle ne sait plus quoi avaler. La honte, la culpabilité l'ont rattrapée. Elle reprend doucement son contrôle, et son contrôle passe par la case restitution...

Je ne veux plus restituer mes crises. J'ai envie de tenir, mais je n'y arriverai pas... Je me déçois tellement. Je m'étais promis d'arrêter...
C'est un reflexe de survie. A en perdre la vie.

Va crever en paix pauvre fille.

"Là j'étais face à moi et à ma nullité. J'étais minable, il fallait que je comble un vide d'angoisse, que je le remplisse de nourriture. J'avais perdu du temps, bousillé mon adolescence, j'étais incapable de rattraper ce temps maudit de l'anorexie."
Ce matin j'ai décidé d'arrêter de manger de Justine

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